ECONOMIE ALLEMANDE

ECONOMIE ALLEMANDEL’Allemagne fédérale compte parmi les pays les plus développés. Première puissance industrielle en Europe, elle occupe respectivement la deuxième et troisième place mondiale pour le volume de ses exportations et de sa production globale.

La situation actuelle
Les coûts de l’unification n’empêchent cependant pas l’Allemagne de demeurer un des pays les plus riches et les plus industrialisés du monde. En 2000, son PIB brut s’élevait à 2.025 milliards d’euros (contre 1.390 en 1991), juste après celui des Etats-Unis et du Japon. Il se décompose comme suit : 1,2 % pour l’agriculture, les forêts et la pêche ; 30,1 % pour l’industrie et le bâtiment ; 17,2 % pour le commerce, la restauration et les transports ; 30,4 % pour le secteur financier et les services aux entreprises ; 21,1 % pour l’État et les services privés.

Le chômage, très élevé durant la décennie 1990, a commencé à baisser, mais il se situe toujours au-dessus de 9 %.

Agriculture

Forte de son degré de mécanisation, du niveau de formation des paysans et de ses rendements, l’agriculture allemande est une agriculture performante qui couvre près de la moitié de la surface totale du pays et satisfait environ 70 % de la demande interne. En terme d’effectifs, elle n’en occupe pas moins une place modeste dans l’économie (3 % des effectifs contre près d’un quart en 1950) et n’assure guère plus de 1 % du PIB.

La pêche n’est pas une activité très développée en Allemagne.

L’industrie minière (68.800 emplois en 1999), longtemps un des piliers de l’économie allemande, ne représente plus que 1 % du PIB.

L’industrie est le moteur de la prospérité allemande. Puissante, moderne, fortement exportatrice et appuyée sur un vaste tissu de PME et PMI, elle occupe une place primordiale depuis le XIXe siècle. Aujourd’hui, l’Allemagne dispute au Japon et aux Etats-Unis les premiers rangs de l’industrie mondiale. Plus d’un cinquième des effectifs salariés (22,5 % en 2000) travaillent dans l’industrie, laquelle réalise 25,2 % du PNB (en 2000) ; pour autant sa part (51,7 % en 1970) a fortement baissé en faveur du secteur des services.