ECONOMIE – MALTE

Le secteur agricole est réduit et les pommes de terre constituent le seul bien exporté en quantité. L’industrie de la pêche est également relativement insignifiante bien que Malte soit un état insulaire. Étant donné le peu de ressources naturelles, les gouvernements ont pensé développer l’Économie du pays à travers le tourisme et des productions spécifiques pour l’exportation. Le tourisme représente désormais plus d’un quart des recettes du commerce extérieur de Malte. Le secteur industriel inclut le textile, la chaussure et les vêtements (la plus importante des nouvelles industries), le plastique, l’imprimerie, les composants électroniques et les équipements électriques. Les anciens chantiers de construction navale utilisés par les Britanniques ont été modifiés et servent maintenant de chantiers navals à usage commercial. Malte a développé des liens économiques étroits avec la Libye qui a beaucoup investi dans l’immobilier et le commerce sur l’île mais qui a également fourni le volume de pétrole nécessaire pour couvrir les besoins énergétiques du pays. La France est devenue le principal marché à l’exportation (18,5 % du total) suivie par les États-Unis, l’Allemagne, Singapour, le Royaume-Uni et l’Italie. La principale politique économique discutée à Malte concerne les relations avec l’Union Européenne et la candidature du pays à l’intégration dans l’Union. Le Parti Nationaliste (PN), conservateur, est en faveur de l’intégration alors que le parti travailliste maltais y est fermement opposé. Les effets de déstabilisation de ce clivage sont apparus à la fin des années 1990 : en 1996, à la suite de la victoire du parti travailliste maltais aux élections d’octobre, la demande d’intégration de Malte a soudainement été retirée ; mais après la victoire du parti conservateur aux élections de septembre 1998, Malte a de nouveau posé sa candidature.