ECONOMIE – ISLANDE

ECONOMIE ISLANDAISEOn compte 10 % de terres cultivables. Près des côtes s’étendent des landes et des prairies, réservées aux ovins (laine et viande exportées) et aux bovins (produits laitiers). La pomme de terre reste la culture essentielle avec les produits maraîchers en serres. En fait, toute l’économie islandaise repose sur la pêche: hareng, morue, capelan (deux tiers des prises, très rentables), saumon. Les bancs s’épuisant, les eaux territoriales ont été élargies, mais le cours du poisson augmente de façon constante. Les ports modernes (Reykjavík, Hafnarfjördhur, Akranes, Akureyri, Seydisfjördhur, Siglufjördhur, Vestmannaeyjar) possèdent des huileries, des conserveries, des entrepôts frigorifiques, des fabriques de farine et de salaisons, des chantiers navals, des ateliers pour les filets de pêche. L’industrie du poisson fournit les principaux produits d’exportation (séchés, salés, congelés). L’hydroélectricité, abondante et bon marché, permet la métallurgie de l’aluminium (Straumsvík) et l’industrie du ciment (Akranes). On utilise aussi l’énergie géothermique et les sources d’eau chaude, notamment pour le chauffage urbain. 

Malgré une inflation atteignant 25,7 % en 1988 et des troubles sociaux récents, le plein-emploi règne et on importe même de la main-d’œuvre. La balance commerciale accuse un important déficit qui ne peut être enrayé ni par le tourisme ni par les revenus issus de la base militaire de Keflavík, louée aux États-Unis pour son rôle stratégique. L’Islande fait partie des pays riches du monde. 

Institutions politiques 

La Constitution de 1944 a institué une république parlementaire. Le président est élu pour quatre ans au suffrage universel et partage le pouvoir exécutif avec le gouvernement. Celui-ci est responsable devant un parlement de 63 membres, composé d’une Chambre basse et d’une Chambre haute dont les pouvoirs sont égaux. Le Parlement est élu au suffrage universel pour quatre ans avec possibilité de dissolution. L’Islande est divisée en 8 régions.