L’ECONOMIE RUSSE

 La Russie est dotée de nombreuses richesses naturelles. Sur les grandes terres fertiles on cultive: tous types de céréales et pommes de terre et on pratique également l’élevage. Les réformes économiques ont commencé en 1991 et actuellement les deux tiers des terres cultivées sont des propriétés privées. Le reste continue d’appartenir à des collectifs ou à l’état. Toutefois, il n’existe aucun mécanisme légal qui permet de vendre ou d’acheter la terre. Le pays possède également de grandes réserves de pétrole et de gaz naturel, en plus du charbon et des minéraux comme l’or, les diamants, le nickel, le manganèse, le cuivre, le fer et les phosphates. Il existe aussi des réserves de minéraux en Sibérie et à l’Est du pays qui n’ont pas été exploitées à cause des difficultés géographiques et de commercialisation. Le secteur industriel, l’industrie des véhicules, les produits métallurgiques, les matériaux de construction et les machineries et les autres industries importantes sont celles des produits chimiques et du textile. Mais l’industrie légère et la production de biens de consommation n’est pas très développée. Dans les années 90, le secteur des services s’est développé de façon accélérée, surtout le secteur de la banque et des assurances. Le secteur des services représente presque 50% des revenus du pays. Les principaux partenaires commerciaux de la Russie sont les anciens états de l’union Soviétique comme le Kazakhstan, la Biélorussie et l’Ukraine, puis l’Allemagne, les Etats-Unis, le Japon et la Suisse. La Russie forma une union douanière, la Communauté des Etats Indépendants (CEI) avec les ex-républiques soviétiques. L’économie a souffert un sérieux déclin depuis l’application des réformes économiques en 1991. Le revenu total avait baissé de 50% en 1991. Géographiquement le territoire de la Fédération Russe est très vaste et les facteurs économiques sont très différents ce qui met en difficulté l’application d’un programme. Les principaux problèmes de l’économie russes sont le transport et les routes et un système de communications complètement caduque, ce qui rend difficile le commerce à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. En plus, la Russie n’a pas pu mettre en pratique un système propre qui permette le développement des entreprises privées. Les lois commerciales sont incomplètes et ne sont pas appliquées. Le système fiscal russe ne fonctionne pas non plus, le paiement des impôts est partiel et la principale cause des problèmes du Gouvernement est qu’il ne peut pas compter sur un budget stable pour pouvoir payer les fonctionnaires. Le crime organisé et la mafia sont de plus en plus puissants en Russie. La mafia russe est une des plus actives du monde. Les investisseurs étrangers ne sont pas intéressés par la Russie et en général ceux qui ont investi repartent peu de temps après en ayant perdu leurs illusions. La communauté internationale (surtout le FMI, la Banque Mondiale et la Banque Centrale Européenne pour la Reconstruction et le Développement) est consciente que le pays ne peut pas faire face au malaise d’une économie de cette dimension, et ils sont obligés d’accorder des prêts bancaires, par exemple 15 billions de dollars en 1996. En compensation les organismes financiers exigent que le gouvernement implante de nouvelles mesures fiscales, d’investissements et qu’il privatise les industries publiques. Les gouvernements successifs ont tenté d’appliquer ces directives jusqu’à ce qu’en 1999, on découvre que les aides internationales avaient servi à financer les intérêts de Yeltsin et de son clan. L’impression générale est celle d’un gouvernement qui ne peut faire face à une responsabilité accablante et une économie qui fut peut être transformée de manière trop drastique. Le gouvernement a surtout tenté de lutter contre l’hyper-inflation qui a causé beaucoup de dégâts à l’économie, spécialement pendant les premières étapes du processus de réforme. Actuellement ce problème a été solutionné mais le coût social pour la population a été très élevé, l’état bienfaiteur n’existe plus. Le rouble, bien qu’il puisse se convertir librement continue de souffrir des attaques spéculatives. Malgré que l’économie ait une croissance à un rythme de 7% annuel, le futur économique de la Russie, paraît incertain.