ECONOMIE HONGROISE

ECONOMIE HONGROISE Sur le plan économique, les inégalités régionales se creusent dangereusement. La richesse et la croissance se concentrent en effet essentiellement à l’ouest du territoire avec 75 % des investissements dans le seul triangle Budapest-Székesfehérvár-Györ. 

Depuis 1990, le pays a bénéficié de 16 milliards de dollars d’investissements, dont 7 milliards environ dans le cadre de la privatisation, alors que l’ensemble des PECO n’en recevaient que 45 milliards. 

Un programme d’ajustement a été mis en œuvre en 1995, qui visait à la fois à stabiliser l’économie (rétablissement des équilibres budgétaires, entre autres par la réduction des prestations sociales de l’Etat) et à accélérer la libéralisation et la privatisation. Cette «thérapie de choc», qui s’est étalée sur 3 ans, a suscité un grand mécontentement social. Un de ses principaux résultats a été l’abaissement du niveau de déficit des finances publiques, qui avait été ramené à 3,1 % du PIB en 1996 et était remonté à 4,9 % en 1997, et le recul graduel de l’inflation (28,2 % en 1995 mais 23,6 % en 1996, 18 % en 1997 et un peu plus de 16 % au premier semestre de 1998). La dette extérieure, qui se maintenait à 27,6 milliards de dollars en 1996, a reculé à 22,1 milliards en 1997. 

La croissance de la production industrielle a atteint plus de 10 % en 1997 et avoisinait 14 % au premier semestre de 1998. La croissance du PIB s’est accélérée (4,4 % en 1997 contre 1,3 % en 1996 et 1,5 % en 1995). Le chômage reste élevé avec 7,1 % en 1999, mais il a cessé d’augmenter (10,7 % en 1996 et 11,1 % en 1995), alors qu’il était à 13,3 % en 1993.