En 2025, certains lieux sur notre planète appellent à une pause dans leur fréquentation touristique pour des raisons écologiques, culturelles ou sociales. De l’Asie à l’Europe, en passant par des îles paradisiaques, la surpopulation touristique et ses impacts délétères nous incitent à repenser nos choix de voyage afin de préserver ces destinations pour les générations futures. Voici notre guide des endroits à éviter pour l’année à venir.
Bali : Le joyau indonésien submergé
Bali, autrefois terme synonyme d’évasion et de beauté naturelle, est aujourd’hui un cri d’alarme pour les défenseurs de l’environnement et du patrimoine culturel. En 2024, l’île a accueilli un nombre record de 3,5 millions de visiteurs, exacerbant les problèmes environnementaux, de la gestion des déchets à l’érosion de ses paysages naturels. Les célèbres plages de Kuta et de Seminyak, par exemple, sont non seulement devenues des vitrines de détritus, mais aussi des symboles de la destruction écologique insidieuse due à la massification du tourisme.
Les capitales européennes de la discorde
En Europe, le tableau n’est guère plus réjouissant. Barcelone, connue pour sa vie nocturne trépidante et ses monuments iconiques, fait face à des tensions croissantes entre locaux et touristes. La hausse des prix et la saturation des services poursuivent leur course, érodant la qualité de vie des résidents. Des situations similaires se reproduisent à Majorque, Venise et Lisbonne, où le logement local est de plus en plus cannibalisé par les besoins touristiques, provoquant crises et contestations.
Asie : Entre paradis perdu et pollution
À Koh Samui en Thaïlande, les plages idylliques cèdent la place à des montagnes de déchets, tandis que les eaux usées et la construction illégale menacent directement les écosystèmes fragiles de l’île. Non loin de là, la région du mont Everest se noie sous les déchets laissés par les nombreux trekkeurs. Les infrastructures insuffisantes ne parviennent plus à absorber le flot grandissant de visiteurs, transformant des villages autrefois authentiques en de simples extensions des parcours touristiques.
L’Italie et les Caraïbes : Les nouveaux points chauds du surtourisme
Agrigente en Sicile, préparant son rôle de capitale de la culture italienne, se voit déjà affronter une crise de l’eau aggravée par le nombre croissant de visiteurs. Dans les Caraïbes, les Îles Vierges Britanniques sont submergées par l’afflux de touristes issus des croisières, affectant tant l’économie locale que l’environnement par la consommation et la pollution disproportionnées.
Face à ces défis, le choix de la prudence et de la responsabilité s’impose. Examinons nos motivations et nos habitudes touristiques pour favoriser une cohabitation harmonieuse et durable entre notre désir de découvrir et la nécessité de préserver. Les beautés de ces destinations méritent d’être sauvegardées bien au-delà de 2025.