LISBONNE

 Située à l’embouchure d’un majestueux fleuve, le Tage, qui s’en va à la rencontre de l’océan Atlantique, Lisbonne (Lisboa) compte aujourd’hui près de deux millions d’habitants. S’étendant jusqu’à la rive la plus escarpée du Tage, le quartier historique de Lisbonne, comprenant le Castelo et l’Alfama, prend forme au sommet et sur le flanc d’une des sept collines dont se compose le noyau de la ville. Le centre ville, quant à lui, se partage entre les quartiers dits «haut» et «bas».

Tandis qu’au nord la banlieue s’étale jusqu’à l’aéroport, localisé à 8 km du centre-ville, du côté ouest de la rive, la ville se prolonge jusqu’à la municipalité de Belém, ancien avant port et banlieue royale. À mi chemin entre ces quartiers, le Ponte 25 de Abril relie les deux rives du Tage depuis 1966. Au nord est, la ville s’ouvre sur de nombreux quais, lieux où se regroupaient autrefois de nombreuses usines et raffineries. Après avoir subi d’importants travaux d’aménagement, le site est aujourd’hui converti en un gigantesque parc de loisirs appelé Parque das Nações.

En flânant à travers les différents quartiers, vous pourrez observer combien Lisbonne est une ville aux multiples visages. D’ailleurs, s’il y a bien sept collines à Lisbonne (São Viçente, Santo André, Castelo, Santana, São Roque, Chagas et Santa Catarina), il y a aussi au moins autant de facettes différentes. Pendant que le Castelo nous replonge dans l’imagerie médiévale, l’architecture du centre commercial d’Armoreiras nous transporte directement dans un monde futuriste. Tandis que le «village» de l’Alfama nous invite à découvrir la promiscuité des médinas nord-africaines, la terrasse du parc Edouardo VII, avec sa vue sur le Tage, nous propose une vision «noble» de la ville.

Si, en déambulant dans le Bairro Alto pendant la journée, vous avez cru découvrir une série de charmantes petites rues tranquilles habitées par des artisans, sachez qu’une fois lanuit tombée les établissements qui les bordent se transforment en discothèques, en boîtes et en restos peuplés d’une faune «dernière mode». 

Il en va de même pour de nombreux autres quartiers de la ville qui, dans la foulée de l’exposition universelle, ont bénéficié de nombreuses améliorations. Il en est ainsi pour les quais des quartiers de l’Alcântara et de Santo Amaro (communément appelés les docas), qui ont vu leurs anciens entrepôts accueillir un grand nombre de bars, de restaurants et de discothèques, tous plus originaux les uns que les autres. 

Rayonnant ainsi de plus belle chaque jour, la «Fille du Tage» tient à redevenir ce qu’elle fut autrefois, une capitale pendant longtemps enviée par toute l’Europe.