Les CYCLADES

Ce groupe d’îles se situe dans le centre et le sud de la mer Egée. Cercle imaginaire tout de pierre, avec au centre Délos, baignée de soleil et éventée par la brise marine.
 
C’est là qu’est née l’une des plus importantes civilisations de la Méditerranée, la civilisation cycladique. Il est possible aussi qu’il faille chercher là le continent disparu de l’Atlantide.
 
La plus au nord est Kéa (ou Tzia), où l’on pourra passer de paisibles vacances, sur des plages immaculées, tout près d’Athènes. 
Le rude sol montagneux de la petite Kithnos, cache çà et là de verdoyantes touches de vigne et de figuiers. 
Les côtes sont dentelées ; il existe aussi des sources radioactives. 
De belles églises renferment des sculptures sur bois et des peintures sacrées dues au peintre Skordilis, enfant des Cyclades (1700). 
Montagnes nues et ondoyantes, vallons fertiles ; maisons typiques, ruelles étroites et dallées ; plages enchanteresses, et comme un charme étrange et envoûtant. Forteresse environnée de moulins. Telle est Sérifos.
 
Des sentiers gris serpentent parmi les rochers et les petites chapelles blanchies de Sifnos. 
Ici, le vert alterne avec le blanc éblouissant, au milieu de rares beautés et de promenades magiques. Les cours et les détours des venelles découvrent les ateliers où se fabriquent les fameuses céramiques de Sifnos, et ses 365 églises, chapelles et monastères. 
Kimolos : îlot montagneux, aussi blanc que la craie qu’il produit, à l’écart des grands courants touristiques. Les maisons se pressent autour de la forteresse, demeures de pur style cycladique.
 
Milos s’enorgueillit de monuments uniques, comme les catacombes, et de découvertes remontant aux premiers siècles du christianisme, ou de trouvailles capitales, comme la magnifique Vénus de Milo (Musée du Louvre). Des grottes marines en grand nombre alternent avec des plages immaculées. 
Plaines prolongées de plages sablonneuses. Images d’Andros, berceau de fameux capitaines.
 
Tinos est l’île sacrée de la Vierge. Une chaîne montagneuse continue la traverse dans toute sa longueur. 
La roche y est ornée de colombiers qui sont autant d’ouvres d’art, toutes de blancheur. Une vingtaine de jolis villages, exemples uniques d’architecture populaire.
 
Centre cosmopolite apprécié, Mykonos offre ses basses collines rocheuses et ses plages enchanteresses. Les plages sont mondaines, mais aussi isolées, les maisons blanches, comme autant de cubes chaulés éparpillés.
 
L’île sacrée de Délos (Dilos) est un immense site archéologique, qui fut des siècles durant un centre de culte panhellénique. Elle était considérée comme le cour des Cyclades et la patrie d’Apollon et d’Artémis.
 
Syros est le centre administratif, commercial et culturel des Cyclades. La ville principale est construite en amphithéâtre, avec des bâtisses néoclassiques, de vieilles maisons de maître, des places de marbre et de majestueuses églises.
 
Paros a des maisons imprégnées des senteurs du basilic et du chèvrefeuille. La magnifique église de la Panagia Ekatontapiliani accueille le visiteur dès son arrivée sur l’île.
 
En face s’étendent les plages dorées et la beauté naturelle de l’îlot d’Andiparos, que complète la fameuse grotte aux stalactites de la colline de Agios Ioannis.
 
Naxos est la plus grande et la plus fertile des Cyclades. Eglises byzantines et tours médiévales se succèdent dans le paysage. Les près se marient aux plages infinies.
 
Antithèse de Naxos, la montagneuse et stérile Amorgos dévoile des côtes rocheuses et abruptes. Des ruines et des découvertes archéologiques remarquables sont dispersées sur toute l’île ; autres lieux de pèlerinage, les églises à deux nefs, architecture religieuse typique.
 
Folegandros est un piton rocheux à la sauvage beauté, où se cachent l’église de la Panagia et une admirable grotte, habitée de stalactites et de stalagmites. Splendeur alternée de roches gigantesques et de plages sablonneuses.
 
A Sikinos, la couleur insulaire s’est conservée intacte dans les magnifiques villages aux maisons de maître en pierre, dans le fort, réputé pour sa beauté, et dans le monastère de la Zoodohos Pigi.
 
Criques pittoresques, chapelles innombrables, vignes et oliviers font tout le charme de Ios (ou Nios), offerte au ciel limpide et serein des Cyclades.
 
Sa particularité géologique, son passé et son paysage imposant distinguent la fameuse Thira (ou Santorin) dans la mer Egée, à côté des autre Cyclades. Les maisons voûtées éblouissantes de blancheur, creusées dans la roche volcanique et agrippées aux flancs du cratère provoqué par l’explosion du volcan en 1500 av. J.C., jouissent d’une vue sans pareille sur Kamenès. Les plages sont belles, de sable noir ou de galets foncés ; l’important site archéologique d’Akrotiri a révélé les ruines d’une cité préhistorique, et à Messa Vouno se trouvent les ruines de l’antique Thira. 
En face, le cratère est fermé par Thirassia, l’autre morceau de l’île autrefois circulaire, blessé lui aussi, reproduction à l’échelle réduite de Santorin.
 
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